LegalTech : c’est quoi exactement ?

LegalTech, LawTech, RegTech, voire LowTech, vous vous y perdez parfois ? Nous avons conçu cette page de glossaire autour du mot LegalTech, afin de bien cerner le périmètre des professionnels du type start-ups qui proposent des services de Legal Technology. Nous profitons pour vous expliquer les différences avec les autres termes. Tous évoquent les domaines du juridique, donc le droit, qu’il s’agisse de la loi ou de la réglementation.

Qu’est-ce qu’une LegalTech ou Legal Technology ?

Une entreprise LegalTech exploite les nouvelles technologies dans le secteur juridique afin d’offrir des services en ligne aux avocats et aux cabinets spécialisés dans le cadre de leur métier. Ce type de start-up parfois appelée Legal Technology propose des fonctionnalités en ligne qui facilitent le travail des professionnels du droit.

L’objectif est de faire gagner du temps aux juristes et avocats afin qu’ils se concentrent sur les tâches à plus forte valeur ajoutée. La LegalTech améliore aussi l’efficacité au travail et la collaboration numérique au sein d’un cabinet ou d’une équipe juridique. L’automatisation apportée par la technologie réduit également le risque d’erreurs ou d’omissions.

Quelle est la différence entre une LegalTech et une LawTech ?

Le terme de LawTech peut sembler équivalent. Pourtant, il désigne une autre catégorie d’entreprises orientées sur les technologies juridiques également. Mais, cette fois, ces structures visent les clients des professionnels du droit. Ces sociétés exploitent les nouvelles technologies afin de donner accès aux particuliers à des services en ligne. L’objectif consiste à démocratiser le domaine du droit en le rendant compréhensible et financièrement abordable.

Par exemple, certaines LawTechs permettent aux notaires ou aux avocats d’abaisser le coût de services juridiques de base qui n’exigent pas de consultation poussée. Il peut s’agir de solutions numériques pour la création de contrats en ligne. Ainsi le grand public bénéficie d’une facture modérée pour un tel service. En revanche, les entrepreneurs sous forme de LegalTech ne visent pas les clients finaux, mais plutôt les professionnels du droit.

Comment distinguer les acteurs RegTech des acteurs LegalTech ?

La RegTech signifie Regulatory Technology. Nous avons donné la définition précise du terme RegTech dans une autre page du glossaire. La différence essentielle réside dans les objectifs finaux et les utilisateurs des services offerts par ces entreprises. La LegalTech vise les professionnels du droit, donc ceux qui exploitent la loi. 

La RegTech couvre un champ plus large, celui des activités réglementaires. Ce type d’entreprise s’adresse aux établissements bancaires, ainsi qu’à tous les professionnels juridiques qui apportent leur conseil au secteur des services financiers. Ainsi, notre plateforme en ligne e-Reg est une LegalTech, mais surtout une RegTech, vu les fonctionnalités proposées à nos divers clients, avocats, sociétés-conseil ou banques.

Quelles sont les nouvelles technologies communes au domaine juridique et à ses métiers ?

Une société LegalTech, LawTech ou RegTech utilise des technologies similaires :

  • l’intelligence artificielle avec notamment le machine learning (apprentissage automatique) ;
  • la digitalisation et l’automatisation des processus, sans oublier la gamification (systèmes Plug & Play ou PnP) ;
  • la recherche sémantique ou vectorielle ;
  • le big data pour des traitements conséquents de données ;
  • la biométrie sur le plan de l’identification client ;
  • le NPL (Natural Language processing) ou en français le traitement automatique du langage naturel ;
  • le modèle LLM (large language model) ou grand modèle de langage ;
  • les outils de génération de contenu (l’intelligence artificielle comme GenAI ou des systèmes de chatbot).

Pourquoi parle-t-on parfois de LowTech pour la fonction juridique ?

À une lettre près, la LowTech pourrait se confondre avec la LawTech. Pourtant, ces technologies ne concernent pas du tout le secteur juridique. “Low” au sens “bas” représente ici la Tech qui répond aux préoccupations écologiques. Ainsi les innovations en mode basse technologie ou LowTech privilégient la réparation plus que le remplacement par exemple. C’est donc l’opposé des systèmes high-tech.

Aussi, les métiers du droit n’utilisent pas les technologies LowTech… pourtant, parfois le domaine autour de la justice reste perçu ainsi sur le plan des outils. Secteur séculier s’il en est, il ne cesse pourtant d’évoluer dans la gestion des missions. Même si la tradition perdure dans le monde des juristes, les innovations et la modernité existent, grâce aux technologies. Les entreprises LegalTechs, LawTechs et RegTechs en sont une preuve parfaite.

👉Pour découvrir d’autres définitions autour de la RegTech, nous vous suggérons de retourner à la table des matières de notre glossaire.

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